Face à l’urgence sociale et environnementale, les entreprises doivent transformer leurs modèles économiques et leur gouvernance pour améliorer les impacts de leurs activités sur l’ensemble de leurs parties prenantes.

Afin de comprendre comment cette transformation durable s’opère concrètement, la chaire Impact Positif d’Audencia, en partenariat avec NAO Consulting, a mené une étude qualitative à partir de 7 entreprises engagées pour un impact positif (ARMOR, Camif, Groupe Eram, La Florentaise, Interface, InVivo Group, Posson Packaging).

L’étude, menée par la chaire Impact Positif d’Audencia, vise à inspirer les acteurs de la transformation durable dans les entreprises, qu’ils soient dirigeants, salariés ou consultants, voire enseignants, étudiants ou décideurs politiques. Elle met en avant la diversité des approches dans les études de cas et identifie les principaux leviers et les facteurs clés de succès.

L’égalité entre les femmes et les hommes au travail n’est pas encore acquise, y compris dans le secteur de la culture. Ceci étant, quelques organisations dans ce secteur mettent en place des plans d’action afin d’agir sur les inégalités (rééquilibrage des salaires, mise en place de quotas, modification en profondeur des politiques de ressources humaines au sein des structures).

Afin d’améliorer l’impact des plans Egalités Femmes-Hommes, la chaire Impact Positif a mené une étude sociologique visant à analyser les freins / leviers individuels et collectifs face à la politique d’égalité FH de Trempolino, association nantaise dédiée aux musiques actuelles.

Ameline Bordas a réalisé cette étude qualitative avec l’appui de Jérémy Vachet et Mélanie Gourves en interrogeant 11 salariés de Trempolino. Quelques leviers ont été identifiés :

• Partager une volonté interne de valoriser les femmes dans le secteur sans écarter les hommes et le communiquer 
• Déconstruire les stéréotypes de genre intégré, Pallier au représentations différenciées sur l’égalité, l’égalité FH, le sexisme ordinaire ET reconfigurer des normes communes
• Partager des outils pour agir au quotidien et limiter le sentiment de fatalisme (référent, référentiel d’outils, ect.)

CARES est l’acronyme de Community for Action and Research on Environment and Societies. Ce collectif rassemble plus de 40 membres du corps professoral de tous les départements d’Audencia. Il s’agit d’un espace expérimental de recherche, d’enseignement et d’engagement sociétal plus large, qui s’intéresse aux grands défis tels que ceux qui figurent dans les objectifs de Développement Durable des Nations unies. Les caractéristiques marquantes du groupe CARES sont l’inclusion, la transversalité et la multidisciplinarité.

En tant que citoyens universitaires actifs et engagés, nous nous efforçons de permettre un changement transformateur vers la durabilité en remettant en question les paradigmes existants, en explorant des alternatives et en imaginant de nouvelles possibilités. Comme l’indique le rapport 2018 du GIEC sur le changement climatique, nous avons besoin de « changements rapides, profonds et sans précédent dans tous les aspects de la société ». Bien entendu, cela ne peut se faire qu’en interaction et en collaboration avec d’autres personnes, notamment les étudiants, les communautés locales, les professionnels, les responsables du changement, les régulateurs et bien d’autres encore.

Individuellement et collectivement, nous nous engageons dans la recherche pour renforcer et améliorer les bases théoriques et pratiques du développement durable. Cela se fait par des interactions régulières (telles que des séminaires de recherche, des ateliers, des réunions…) avec des universitaires, des praticiens et des experts, mais aussi avec les communautés locales au sein et en dehors de notre institution. Nous élaborons et mettons en œuvre du matériel pédagogique pour remettre en question et repenser notre programme d’études. Nous participons également à des actions et mouvements locaux et mondiaux pour contribuer aux changements sociétaux plus larges. Cela se fait par exemple en participant activement à des réseaux tels que les Principes des Nations unies pour l’éducation à la gestion responsable (PRME), le CR3+, le réseau Business for Sustainability ou la B Academy (réseau académique du B-Lab). 

Dans la continuité des travaux de recherche qu’elle mène depuis plusieurs années avec la filière horticole, au sein de l’UMT Stratège*, Gervaise Debucquet, professeur à Audencia, co-encadre une thèse sur l’agriculture urbaine avec l’INRAE et l’Université de Nantes. Il s’agit de la thèse de Lucas Perry, jeune agronome s’intéressant à l’acceptabilité de cette forme d’agriculture qui suscite un engouement croissant dans toutes les grandes villes occidentales mais qui en même temps questionne les représentations culturelles associées à l’agriculture conventionnelle. L’agriculture urbaine contribue à une forme de résilience des villes face au changement climatique, favorise une cohésion sociale et participe de l’alimentation durable. Reste donc à mieux comprendre comment les consommateurs urbains perçoivent les fruits et légumes produits au cœur de la ville et quel peut être leur degré d’engagement pour soutenir les nombreux projets entrepreneuriaux autour de l’agriculture urbaine, selon leur système de production, en pleine terre, en hors-sol avec substrat ou encore en indoor. 

*https://www6.inrae.fr/umt-stratege/ 

Audencia est l’un des partenaires de cet UMT depuis sa création en 2017.